Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gunnar
17 avril 2013

La migration des gnous

Je reviens de Tanzanie où j’ai assisté à un spectacle ahurissant, la migration des gnous. Il s’agissait d’une activité à vivre pendant un séminaire de travail, avec la mission d’aider les locaux à compter les animaux pour les recenser. De fin novembre à avril, la saison humide, 1 500 000 gnous paissent au Sud-est du parc de Serengueti, sur les plaines et les contreforts du Ngorongoro et offrent l’occasion aux lions et aux hyènes, alors principaux prédateurs, de faire de sauvages festins, à peu de frais. Quand approche la fin de la saison des « longues pluies », selon les années de fin mars à mai, commence « la grande migration ». Elle fera parcourir plus de 1 500 km à la majorité des gnous, accompagnés de 200 000 zèbres et de 300 000 gazelles de Thomson. En mai, c'est-à-dire en début de migration, a lieu aussi la saison du rut qui voit la savane résonner des fracas des violentes charges entre les mâles. L'essentiel de ces « clowns de la savane » part vers le Nord-Ouest, en direction du lac Victoria ; ils traînent un peu sur la route, entre mi-juin et juillet, puis virent cap au Nord, bien avant d'avoir approché les rives du lac. D'autres, dès le départ, coupent directement vers le Nord à travers la région de Loliondo. Tous se retrouvent et se bousculent, à peu près en août, devant les rivières - successivement Grumeti River et Mara River -, où crocodiles et autres prédateurs leur imposent, pour prix du passage, quelques sacrifices. C'est certainement l'épisode le plus spectaculaire de la migration. Les rivières traversées, septembre et octobre se passent paisiblement dans les plaines au Nord du Serengeti, ou, pour ceux qui passent la frontière kéngane, dans la réserve de Maasai Mara. En novembre, pour achever la boucle, la migration reprend vers le Sud, à travers le Loliondo, en direction du Ngorongoro. Ces quelques repères ainsi posés, soulignons que la migration des gnous est loin d'obéir à un calendrier à dates fixes. Elle est, en effet, d'abord tributaire d'événements climatiques souvent capricieux, essentiellement les saisons des pluies, qui peuvent, certaines années, subir des retards ou des avances conséquentes. Sans capacité importante de déplacement, on risque parfois d'attendre le gnou en vain. Il est donc toujours conseillé, pour jouir d'un des plus beaux spectacles que la nature offre au monde, de ne passer que par des opérateurs capables de souplesse et d'aller à la rencontre des gnous là ou ils se trouvent, précisément au moment de votre séjour. C'est pourquoi la destination Tanzanie paraît plus pertinente que celle du Kenga. Ce spectacle a été possible grâce à l’agence qui nous a réalisé ce programme d’entreprise, voici leur contact si vous souhaitez vivre la même chose : séminaire entreprise.

Publicité
Publicité
Commentaires
Gunnar
  • Bienvenue sur mon blog - je suis Gunnar - passionné de politique, de média, d'aventures et de tout ce qui permet de se sentir vivre. Ma passion. Suivez-moi pour en savoir plus sur ma personnalité, mes passions, et tout ce qui me perturbe.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité