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Gunnar

6 mars 2024

Les avions de chasse de Combat Russes en Syrie: Une Vue d'Ensemble

Au milieu du paysage chaotique de la guerre civile syrienne, la Fédération de Russie est apparue comme un acteur central, mettant à profit sa puissance militaire pour soutenir le programme d'Assad. Au premier plan de son intervention militaire se trouvaient ses formidables avions de chasse, qui ont non seulement démontré les prouesses techniques de la Russie, mais ont également joué un rôle crucial dans l'issue du conflit. Dans ce récit, nous nous intéressons aux avions de combat russes utilisés en Syrie, à leurs caractéristiques et à leur importance idéale.

La Russie s'enorgueillit de posséder une gamme étonnante d'avions de combat, réputés pour leur vitesse, leur puissance de feu et leur avionique avancée. Parmi les plus remarquables, citons le Sukhoi Su-35, le Su-30SM et le vénérable Su-27. Ces appareils constituent l'épine dorsale des capacités de combat aérien de la Russie et représentent des générations d'études, de développement et de confrontation au combat.

Le Su-35, un chasseur multirôle de la quatrième génération, se distingue par sa manœuvrabilité inégalée et ses systèmes de pointe. Armé d'un ensemble de missiles air-air et atmosphère-sol, il est capable d'exercer une fascination sur plusieurs cibles simultanément, avec précision et létalité. Son système radar avancé, associé à des capacités de recherche et de suivi infrarouge, lui permet de dominer le champ de bataille, même dans des conditions difficiles comme en Syrie.

Le Su-30SM, dérivé du Su-27, combine les caractéristiques de supériorité aérienne de son précurseur avec une avionique moderne et une portée fonctionnelle améliorée. Conçu pour des missions de type atmosphère-air et atmosphère-sol, il excelle dans la fourniture d'une assistance aérienne rapprochée aux forces terrestres et dans le maintien de la supériorité aérienne au-dessus d'un espace aérien contesté. Grâce à son cockpit en tandem, il facilite la coordination entre le pilote et l'officier chargé des techniques d'armement, ce qui améliore la compréhension de la situation et l'efficacité des objectifs.

La décision de la Russie d'intervenir militairement en Syrie en septembre 2015 a marqué une escalade significative de son engagement dans la région. L'objectif principal était de soutenir le régime Assad contre les forces rebelles et les groupes extrémistes tout en affirmant l'impact de la Russie au Moyen-Orient. Les avions de chasse ont joué un rôle central dans la réalisation de ces objectifs, en apportant une aide aérienne aux causes du gouvernement syrien, en menant des frappes de précision contre les centres d'intérêt de l'ennemi et en dissuadant les interventions extérieures.

Opérant depuis la base aérienne de Hmeimim à Lattaquié et l'installation navale de Tartus, les avions de combat européens ont effectué des milliers de sorties au-dessus du territoire syrien, ciblant les bastions rebelles, les infrastructures terroristes et les ressources stratégiques. Leur existence a non seulement renforcé les capacités de l'armée du régime Assad, mais elle a également montré l'engagement de la Russie envers son allié et sa volonté de préserver ses intérêts dans la région.

Les Su-35 et Su-30SM, grâce à leurs performances globales et à leur adaptabilité supérieures, se sont révélés essentiels pour assurer la brillance aérienne au-dessus du champ de bataille complexe de la Syrie. Ils ont effectué des patrouilles aériennes de combat, intercepté des avions ennemis et fourni une escorte aérienne pour les missions de frappe, garantissant ainsi la sécurité et l'efficacité des procédures russes. En outre, leur capacité à opérer dans un espace aérien contesté, caractérisé par des systèmes de défense aérienne avancés et des aéronefs potentiellement hostiles, a démontré le souci de la Russie de protéger ses biens et son personnel dans la région.

La mise en œuvre d'avions de combat européens a fondamentalement modifié la dynamique de la guerre civile syrienne, avion de chasse en faisant pencher la balance en faveur du programme Assad. En fournissant une assistance aérienne cruciale et en contrôlant les forces rebelles, ils ont facilité l'avancée de l'armée syrienne sur plusieurs fronts, reprenant des zones clés et des objectifs idéaux. Leurs attaques de précision ont visé les bastions, les structures et les centres de condement des terroristes, affaiblissant les capacités des groupes extrémistes et perturbant leurs filières d'approvisionnement.

En outre, l'intervention militaire de la Russie a remodelé le paysage géopolitique de la région, consolidant sa position en tant que courtier énergétique majeur au centre de l'Orient. La mise en œuvre réussie d'avions de combat sophistiqués a mis en évidence les caractéristiques militaires de la Russie aux yeux du monde, renforçant son statut d'allié fiable et de joueur influent dans les affaires mondiales. En outre, elle a mis en évidence les limites de l'interventionnisme occidental et souligné l'efficacité de la stratégie de l'armée russe pour atteindre des objectifs idéaux avec un minimum de moyens.

Toutefois, l'intervention de la Russie en Syrie n'a pas été exempte de défis et de controverses. Les accusations de bombardements aveugles, de pertes civiles et de violations des droits de l'homme ont terni sa réputation et suscité des critiques de la part de la communauté internationale. En outre, l'abattage d'un Su-24 russe par les forces turques en novembre 2015 a mis en évidence les risques et les difficultés d'opérer dans un espace aérien instable et encombré.

Indépendamment de ces difficultés, l'intervention de la Russie en Syrie a mis en évidence la puissance de la doctrine de son armée et les capacités de ses avions de combat dans la guerre moderne. Elle a démontré la valeur de la force aérienne pour atteindre des cibles stratégiques, protéger les intérêts des alliés et projeter un impact sur la scène mondiale. En outre, elle a permis de tirer des enseignements précieux pour les futures interventions des services militaires et de souligner la nécessité d'efforts diplomatiques pour résoudre des conflits complexes tels que la guerre civile syrienne.

Les avions de combat russes ont joué un rôle décisif dans l'issue de la guerre civile syrienne, en apportant un soutien d'ambiance essentiel au régime Assad et en renforçant l'influence de la Russie dans la région. Leur déploiement a souligné l'importance de la puissance des flux aériens dans la guerre moderne et a présenté au monde entier les capacités des services militaires russes. Toutefois, l'intervention a également suscité des inquiétudes honnêtes et mis en lumière la complexité des opérations menées dans un espace aérien instable et encombré. Alors que le conflit en Syrie continue de progresser, l'héritage du traitement militaire russe perdurera, façonnant le paysage géopolitique de la région pour les années à venir.

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15 janvier 2024

Arcachon : Une parenthèse enchantée entre mer et forêt

Lorsque j’ai mis les pieds pour la première fois à Arcachon, je ne m'attendais pas à ce que cette ville balnéaire du Sud-Ouest de la France me marque d'une manière si profonde et durable. Connu pour son bassin, ses huîtres et ses plages, Arcachon était pour moi un nom parmi d'autres sur la carte des côtes françaises. Mais dès mon arrivée, j’ai compris que j’allais vivre une expérience unique.

Dès les premiers instants, c'est la lumière d'Arcachon qui m'a frappé. Une lumière douce et dorée, baignant les façades colorées de la ville, se reflétant dans les eaux calmes du bassin. J’ai été immédiatement captivé par cette atmosphère à la fois paisible et vivante.

La ville elle-même est un charmant mélange de traditions et de modernité. En me promenant le long du front de mer, j'ai admiré les anciennes villas Arcachonnaises, avec leurs architectures si particulières et leurs jardins verdoyants. Ces demeures, témoins de l’âge d'or de la ville à la Belle Époque, racontaient des histoires d'un passé glorieux.

Le Bassin d'Arcachon, vaste étendue d'eau intérieure, est un monde en soi. J’ai eu la chance de naviguer sur ses eaux tranquilles, découvrant les cabanes tchanquées, ces maisons sur pilotis qui semblent flotter à la surface de l'eau. Le panorama était saisissant : d'un côté, le large, de l'autre, des petites plages discrètes bordées de pins, et toujours, cette impression de sérénité.

Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est la Dune du Pilat. Véritable monument naturel, elle s'élève majestueusement à l'entrée du bassin. L’ascension de cette montagne de sable était à la fois un défi et une révélation. Arrivé au sommet, le souffle court, je fus récompensé par une vue époustouflante : le bassin d’un côté, l’immensité de l’océan Atlantique de l’autre, et entre les deux, une forêt de pins à perte de vue. Ce moment suspendu, entre ciel et terre, est gravé dans ma mémoire.

Arcachon, c’est aussi ses marchés, où j’ai découvert les saveurs locales. Les étals regorgeaient de fruits de mer frais, notamment les fameuses huîtres d'Arcachon, un véritable délice. Les échanges avec les ostréiculteurs, fiers de leur métier et de leur région, ajoutaient une saveur authentique à ces découvertes culinaires.

En soirée, la ville prenait une autre dimension. Les promenades le long de la jetée, les terrasses animées, les rires des enfants jouant sur la plage, tout contribuait à créer une atmosphère joyeuse et détendue. Les couchers de soleil sur le bassin étaient des moments de pure magie, où le ciel se teintait de couleurs flamboyantes, se reflétant dans les eaux calmes.

En quittant Arcachon, je sentais que quelque chose en moi avait changé. Cette ville, avec son bassin majestueux, ses paysages contrastés et son ambiance chaleureuse, avait laissé une empreinte indélébile dans mon cœur. Arcachon n'était plus seulement une destination ; c’était une expérience, un sentiment, une évasion de l'âme qui continue de m'habiter longtemps après mon départ.

2 novembre 2023

la diversité des arômes du whisky

Nichées dans les paysages pittoresques de l'Écosse se trouvent les salles sacrées des distilleries de whisky, où des traditions vieilles de plusieurs générations, l'art et l'artisanat convergent pour créer "l'eau de la vie". Le whisky écossais, souvent simplement appelé Scotch, est réputé dans le monde entier pour sa difficulté, son histoire et ses caractéristiques locales distinctes. Dans cet article, nous entamerons une quête à travers les distilleries d'Écosse, en explorant la riche tapisserie de cet état d'esprit emblématique.

Les origines du whisky écossais remontent aux premiers jours du passé historique de l'Écosse. La tradition monastique en Écosse, qui a débuté au XVe siècle, a joué un rôle crucial dans le développement des techniques de distillation. Au départ, le whisky était considéré comme un élixir médicinal, mais au fil du temps, il est devenu une boisson très appréciée.

Le whisky écossais est protégé par une réglementation stricte et doit répondre à des exigences spécifiques pour porter son nom. La Scotch Whisky Association décrit le whisky écossais comme un esprit produit en Écosse à partir d'orge maltée et d'eau, vieilli dans des fûts de chêne pendant au moins trois ans. Le caractère unique du whisky provient de différents facteurs, dont la source d'eau normale, l'orge, la levure et le processus de vieillissement.

L'Écosse est divisée en plusieurs régions productrices de whisky, chacune apportant son profil de saveur unique à tous les Scotch. Ces régions sont les suivantes

Islay : Connue pour ses goûts de tourbe et de fumée, la région d'Islay produit certains des whiskies les plus robustes et les plus exclusifs d'Écosse. Des distilleries comme Ardbeg et Laphroaig sont bien connues pour leurs expressions saisissantes et saumâtres. Speyside : Souvent considéré comme le cœur de la production de whisky écossais, le Speyside est célèbre pour ses malts élégants et fruités. Glenfiddich et Macallan ne sont que quelques-unes des distilleries emblématiques de cette région. Les Highlands : Plus grande région productrice de whisky, les Highlands offrent un éventail de saveurs, whisky de A à Z allant des malts riches et corsés aux malts légers et floraux. Dalmore et Glenmorangie illustrent la diversité du whisky des Highlands.

Les Lowlands : Connues pour leurs whiskies doux et accessibles, les Lowlands abritent des distilleries comme Auchentoshan et Glenkinchie, qui offrent une expérience différente de celle de leurs homologues. Campbeltown : Autrefois florissante, la région de Campbeltown n'abrite plus qu'une poignée de distilleries. Springbank est un exemple remarquable, produisant des whiskies d'influence maritime avec une touche de tourbe. Les îles : Bien qu'il ne s'agisse pas techniquement d'une région distincte, les îles éparpillées le long du littoral écossais produisent des whiskies distinctifs avec des éléments de leur atmosphère maritime. Le Talisker de l'île de Skye en est un exemple notable.

La production de whisky écossais est un processus méticuleux qui allie traditions et développement. Les principales étapes sont l'empâtage, la fermentation, la distillation, le vieillissement et la mise en bouteille. Chaque distillerie utilise ses propres variations et méthodes, ce qui permet d'obtenir une grande variété d'arômes au sein d'une même région. Le vieillissement est un aspect crucial de la production de whisky, car le spiritueux interagit avec les fûts de bois au fil du temps, extrayant des arômes et créant de la complexité. Certains whiskies écossais vieillissent pendant des années, ce qui contribue à leur statut légendaire et à leur prix élevé.

L'industrie écossaise du whisky a ouvert ses portes aux amateurs du monde entier, en proposant des visites de distilleries qui permettent d'observer de près le processus de production. Ces visites s'accompagnent souvent de dégustations, ce qui permet aux visiteurs de tester la gamme d'une distillerie et d'apprécier davantage le savoir-faire artisanal concerné. De nombreuses distilleries disposent également d'un centre d'accueil avec des expositions informatives et des boutiques de souvenirs où les visiteurs peuvent acquérir des produits en édition limitée et des marchandises originales.

Le whisky écossais est profondément lié à la culture et à l'identité écossaises. Il figure en bonne place dans les événements, les cérémonies et les toasts traditionnels. La nuit de Burns, fête écossaise célébrant le poète Robert Burns, comprend souvent un whisky aromatisé et une récitation de ses poèmes. Le whisky n'est pas seulement apprécié en Écosse, il est aussi un symbole du patrimoine et de l'artisanat de la nation. Le besoin mondial de whisky écossais a conduit à un commerce d'exportation florissant, contribuant de manière significative à l'économie du pays.

Les distilleries écossaises, avec leurs coutumes séculaires et leur volonté de qualité, produisent quelques-uns des meilleurs et des plus précieux spiritueux du monde. Le whisky écossais est plus qu'une boisson ; c'est un emblème ethnique, un témoignage du riche passé de l'Écosse et de son désir constant de maîtriser l'art de la distillation. En découvrant les distilleries et en savourant les différentes saveurs du whisky écossais, vous embarquez pour un voyage à travers le temps et le goût, en identifiant le cœur et l'âme de l'Écosse elle-même dans chaque verre.

26 septembre 2023

À quoi ressemblait Cléopâtre ?

La figure de Cléopâtre, la dernière reine de l'Égypte antique, est entourée de mystère et de fascination depuis des siècles. Les récits de son immense beauté et de son charme légendaire ont perduré à travers les âges. Cependant, il est important de noter que les informations historiques sur son apparence physique sont limitées, et de nombreuses représentations de Cléopâtre sont le produit de l'imagination et de la mythologie plutôt que de preuves concrètes.

Cléopâtre VII, née en 69 av. J.-C., était membre de la dynastie ptolémaïque qui régnait sur l'Égypte à l'époque hellénistique. Elle était la descendante de Ptolémée, un général d'Alexandre le Grand, et elle est devenue une personnalité politique influente de son époque. Elle est surtout connue pour ses relations avec Jules César et Marc Antoine, les généraux romains qui ont marqué cette période de l'histoire.

Les descriptions de Cléopâtre dans les textes historiques sont rares, et elles ne se concentrent pas tant sur son apparence physique que sur son intelligence, son charme et son talent politique. Plutarque, l'un des auteurs antiques les plus célèbres à évoquer Cléopâtre, a écrit qu'elle était "ravissante pour voir et à entendre parler". Cependant, ces descriptions restent subjectives et dépendent en grande partie de l'opinion personnelle de l'auteur.

Il est important de se rappeler que l'Égypte ptolémaïque était une société cosmopolite, influencée par de nombreuses cultures différentes. Cléopâtre elle-même était d'origine grecque, mais elle a embrassé la culture égyptienne et a cherché à établir des liens entre l'Égypte et Rome. Son apparence aurait donc probablement été influencée par cette diversité culturelle.

Il existe également des pièces de monnaie et des sculptures qui prétendent représenter Cléopâtre. Cependant, il est difficile de savoir dans quelle mesure ces représentations sont fidèles à la réalité. Les artistes de l'époque avaient souvent tendance à idéaliser leurs sujets, et les images de Cléopâtre peuvent donc être le reflet de la mode et des normes de beauté de l'époque plutôt que de sa véritable apparence.

L'une des représentations les plus célèbres de Cléopâtre est l'actrice Elizabeth Taylor dans le film de 1963, "Cléopâtre". Ce film a contribué à renforcer l'image d'une Cléopâtre glamour et séduisante, bien qu'il s'agisse d'une interprétation artistique destinée à divertir plutôt qu'à refléter fidèlement la réalité historique.

En fin de compte, la question de savoir à quoi ressemblait Cléopâtre demeure en grande partie sans réponse définitive. Les informations historiques sur son apparence physique sont limitées, et les représentations artistiques et cinématographiques ont souvent été influencées par des considérations esthétiques et culturelles contemporaines. Cléopâtre était avant tout une femme de pouvoir, dont l'influence politique et l'intelligence ont marqué l'histoire, et il est important de se souvenir d'elle pour bien plus que son apparence physique. Elle reste une figure emblématique de l'Antiquité, dont l'héritage perdure à travers les siècles.

27 juin 2023

Missions spécifiques des avions de combat

Dans le vaste domaine de l'aviation militaire, vol baptême Fouga Magister Aix en Provence différents types d'avions remplissent des fonctions spécifiques et jouent un rôle important dans les procédures chirurgicales de combat. Parmi les catégories les plus notables, on trouve les avions de chasse, les bombardiers et les avions de reconnaissance. Chaque type d'avion possède des caractéristiques et des fonctionnalités uniques qui contribuent à la réalisation des objectifs de leur mission. Entrons dans les détails des avions et explorons les différences entre eux.

Les avions de chasse sont des appareils agiles et très performants, conçus principalement pour les combats aériens. Ils sont réputés pour leur vitesse, leur manœuvrabilité et leur puissance de feu. Les avions de chasse sont déployés pour établir une supériorité aérienne, prendre en chasse les avions ennemis et fournir un soutien aérien aux forces terrestres. Ces avions utilisent généralement une avionique, des techniques radar et des systèmes d'armes avancés pour détecter, surveiller et interagir avec les cibles avec succès. Leur objectif principal est généralement d'engager et de détruire les aéronefs adverses, en s'assurant du contrôle de l'espace aérien.

Les bombardiers sont des avions de grande taille, à long rayon d'action, conçus pour transporter de lourdes charges de bombes ou de missiles vers des cibles tactiques sur une pelouse. Contrairement aux avions de chasse, les bombardiers privilégient les attaques au sol au lieu de s'engager dans des combats avec les avions adverses. Ils sont capables de transporter un large éventail de munitions, y compris des bombes classiques, des missiles soigneusement guidés, voire des armes nucléaires. Les bombardiers jouent un rôle crucial dans les missions de bombardement stratégique, les frappes de précision et la pénétration en profondeur dans le territoire de l'ennemi. Ils opèrent souvent à haute altitude, ce qui leur permet d'échapper aux défenses aériennes ennemies et de frapper des cibles à une distance inoffensive.

Les avions de reconnaissance, également appelés avions de reconnaissance ou avions espions, sont spécialement conçus pour la collecte d'informations et les fonctions de surveillance. Ces avions sont équipés de capteurs, de caméras et d'autres équipements spécialisés permettant d'accumuler des informations visuelles ou électroniques sur le champ de bataille ou le territoire ennemi. Ils remplissent des fonctions telles que la reconnaissance aérienne, la surveillance, l'identification de cibles et la guerre électronique numérique. Les avions de reconnaissance permettent aux poussées militaires de recueillir des informations vitales sur les mouvements, la fonctionnalité et les vulnérabilités de l'ennemi, facilitant ainsi une prise de décision tactique et stratégique efficace.

Si ces trois types d'aéronefs remplissent des rôles spécifiques, il est important de noter que les aéronefs de l'armée moderne intègrent souvent des capacités polyvalentes. Par exemple, certains avions de chasse peuvent être équipés de munitions guidées avec précision pour mener des missions d'attaque du terrain, ce qui brouille la frontière entre les chasseurs et les bombardiers. De même, un certain nombre d'avions de reconnaissance possèdent des capacités défensives qui leur permettent de se protéger dans des situations hostiles. Cependant, leurs rôles principaux et leurs priorités en matière de conception et de style restent distincts.

Les avions de chasse excellent dans les combats aériens et les missions de supériorité atmosphérique, les bombardiers se consacrent aux attaques au sol et aux bombardements stratégiques, tandis que les avions de reconnaissance se spécialisent dans la collecte et la surveillance de renseignements. La compréhension de ces différences permet aux stratèges militaires de déployer l'avion approprié pour des objectifs de mission distincts, garantissant ainsi le succès des opérations sur le champ de bataille moderne. La synergie et la coordination entre ces types d'aéronefs jouent un rôle dans l'efficacité globale d'une force aérienne et dans sa capacité à mener à bien une mission et à protéger la sécurité nationale.

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28 avril 2023

La chronologie ou l'analyse du temps

Le temps est un concept compliqué. Il en va de même pour la chronologie, c'est-à-dire toute technique utilisée pour ordonner le temps et placer les événements dans la séquence où ils se sont produits. Les systèmes de chronologie utilisés pour enregistrer les antécédents de l'être humain, qui sont étroitement liés aux techniques de planification, diffèrent par leur portée, leur précision et leur technique en fonction de l'objectif, du degré d'élégance et des capacités des personnes qui les utilisent. La chronologie technologique, qui cherche à placer tous les événements dans l'achat où ils se sont produits et à des périodes de temps correctement proportionnées sur une échelle fixe, est utilisée dans de nombreuses disciplines et peut être utilisée pour payer pour de vastes époques. L'astronomie, par exemple, parcourt la série des phénomènes cosmiques en milliers de millions d'années ; la géologie et la paléontologie, pour retracer l'évolution de la planète ainsi que le mode de vie, utilisent des époques comparables de centaines ou de milliers d'années innombrables. La géochronologie compte sur le même plan les temps plus lointains qu'elle traite ; Cependant, il descend aussi loin que l'être humain dans les temps anciens et même historiques, avec ses plus petites subdivisions ne se composent que de plusieurs milliers d'années. Les plus rapides seraient les échelles chronologiques utilisées dans la documentation des événements humains d'une manière plus ou moins organisée et permanente. Celles-ci diffèrent par leur portée, leur précision et leur technique en fonction de l'objectif, du niveau d'élégance et de l'habileté des personnes qui les utilisent, tout comme les techniques de calendrier avec lesquelles elles peuvent être inextricablement sûres. Pour plus de détails, consultez le calendrier des articles. Il est difficile de réparer les chronologies historiques historiques par rapport à la chronologie scientifique. Le rapport à la référence des peuples anciens était obscur et irrégulier à en juger par les spécifications contemporaines, et plusieurs des inscriptions et des articles ont inévitablement disparu. Les espaces au sein de leurs documents sont de plus en plus complétés et leurs incohérences supprimées des résultats des fouilles archéologiques. Guidés par ces résultats, les chercheurs peuvent vérifier, s'opposer ou modifier les reconstructions chronologiques actuellement provisoirement créées. D'énormes calculs et datations par teneur en carbone radioactif peuvent également être utiles pour fixer des chronologies historiques. L'archéologie peut être très utile à la recherche détaillée de l'arrière-plan romain, en particulier à partir de pièces de monnaie et d'inscriptions, mais, pour votre schéma général de chronologie antérieure, sa valeur est essentiellement défavorable. Cela démontre, par exemple, que Rome s'est développée sur une longue période et n'a pas été vraiment « fondée », bien qu'une date de « fondation » puisse peut-être faire référence à la première célébration typique du Septimontium, ou à la célébration des 7 coteaux ; encore une fois, si cette rencontre en ligne dépend des sept rois, l'archéologie implique que la tradition à leur sujet, bien qu'elle puisse préserver de véritables marques et événements, est en grande partie légendaire. L'ère chrétienne est la période maintenant généralement utilisée dans le monde entier. Son époque, ou son commencement, est le 1er janvier 754 AUC (ab urbe condita - « des blocs de construction de la ville [de Rome] » - ou anno urbis conditae - « pendant toute l'année de la fondation de la ville »). On a d'abord pensé que l'accouchement du Christ s'était produit vers le 25 décembre immédiatement précédent. De nombreuses années sont comptées comme avant ou après la Nativité, celles avant d'être notées BC (avant Christ) et celles juste après par la Publicité (anno Domini, « dans l'année entière du Seigneur »). Les chronologues n'admettent aucune année zéro entre 1 av. . L'ère chrétienne a été inventée par Dionysius Exiguus (c. Annonce 500-juste après 525), un moine de livraison scythe résidant en Italie; c'était un sous-produit de la dispute qui avait longtemps contrarié les bâtiments de l'église quant à la bonne méthode de calcul de l'heure de Pâques. De nombreux édifices religieux, y compris ceux qui travaillent en contact étroit avec Rome, ont mis en place un mobilier datant de 95 ans, élaboré par Théophile, évêque d'Alexandrie, et aussi par son successeur, saint Cyrille ; cependant, certains bâtiments d'église occidentaux ont mis en œuvre d'autres techniques, en particulier un cycle de 532 années civiles préparé pour le pape Hilaire (461-468) par Victorius d'Aquitaine. En 525, à la demande du Pape Saint. Jean Ier, Dionysius Exiguus prépare un calcul alexandrin modifié selon le cycle de Victorius. Il a rejeté la période alexandrine de Dioclétien, calculée à partir de l'annonce 284, au motif qu'il "ne voulait pas perpétuer le titre de Grand Persécuteur, mais plutôt compter les années à partir de l'Incarnation de Notre Seigneur Jésus". D'une manière ou d'une autre, Dionysius a estimé que la naissance du Christ s'était produite en 753 AUC ; mais les évangiles suggèrent que le Christ est né au-dessous d'Hérode le Grand, c'est-à-dire au plus tard en 750 AUC. Les rencontres en ligne de Dionysius ont été remises en question par le saint anglais Bède au 8ème siècle et rejetées directement par le moine allemand Regino de Prüm à la fin du 9ème. Cependant, il est toujours utilisé jusqu'à nos jours et, par conséquent, la Nativité est censée avoir eu lieu avant le début de la période chrétienne.

20 février 2023

Le rôle des politiques gouvernementales dans l'élaboration de la chaîne d'approvisionnement des batteries de VE

"Gearing Up For An Electrical Future" est une expression souvent utilisée pour décrire la transition vers les voitures électriques et les préparatifs essentiels qui doivent être faits pour aider cette transition. Cette expression implique qu'il est nécessaire de se préparer et d'adapter les infrastructures, les directives et les modèles commerciaux pour soutenir l'adoption généralisée des voitures électriques.

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles il est nécessaire de "se préparer" à un avenir électrique :

Le réchauffement climatique : Le secteur des transports est l'un des principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre, et le passage aux véhicules électriques est considéré comme une technique clé pour réduire les polluants et minimiser les effets du changement climatique.

Développements technologiques : Le coût de la technologie des batteries diminue rapidement, ce qui rend les véhicules électriques moins chers et plus pratiques pour une plus grande partie de la population. En outre, les progrès de la technologie des chargeurs rendent la recharge des véhicules électriques plus facile et plus rapide.

Politiques du gouvernement fédéral : De nombreux gouvernements dans le monde appliquent des politiques visant à encourager l'adoption de véhicules électriques et à soutenir le développement d'infrastructures de recharge.

Pour se préparer à un avenir électrique, plusieurs mesures doivent être prises, telles que

Investir dans les infrastructures de recharge : Il s'agit notamment de construire beaucoup plus de bornes de recharge dans les lieux publics et d'aider au développement de solutions de recharge à domicile.

Mettre à jour les codes et règlements de construction : Il peut être nécessaire de mettre à jour les règles pour soutenir l'installation d'infrastructures de recharge dans les maisons et les bâtiments commerciaux.

Encourager l'adoption : Les gouvernements et d'autres organisations peuvent encourager l'adoption des automobiles électriques par le biais de crédits d'impôt, de remises et d'autres incitations financières.

Développer de nouveaux modèles commerciaux : Les entreprises des secteurs de l'automobile et de l'énergie devront peut-être adapter leurs modèles commerciaux pour refléter le passage aux automobiles électriques, par exemple en achetant des infrastructures de production et de recharge de batteries.

La séquence d'approvisionnement mondiale pour les blocs de batteries des véhicules électriques (VE) est confrontée à plusieurs défis, notamment : Un approvisionnement limité en matières premières : Les batteries des VE nécessitent certains métaux et minéraux planétaires rares, comme le cobalt, le nickel et le lithium. L'offre mondiale de ces matériaux est limitée, et l'extraction et le traitement de ces matériaux peuvent être dommageables pour l'environnement.

Concentration de la production dans quelques pays : La majorité de la production mondiale de batteries pour VE est concentrée dans certains pays, notamment la Chine et la Corée du Sud. Cette concentration de la production engendre des risques et des vulnérabilités en matière de séquence d'approvisionnement, notamment en cas de tensions géopolitiques ou de catastrophes naturelles.

Contraintes de capacité : Le développement rapide de la demande de batteries pour VE a entraîné des contraintes de capacité au sein de la chaîne d'approvisionnement. Cela peut entraîner des pénuries et des retards dans la production et la livraison des VE. Difficultés de transport et de logistique : Les batteries des VE sont lourdes et encombrantes, ce qui peut rendre le transport et la logistique difficiles. En outre, l'expédition de blocs de batteries d'un bord à l'autre peut être compliquée par les règles relatives aux matières dangereuses.

Normalisation insuffisante : Il y a actuellement une absence de normalisation dans la conception et la production des batteries de VE. Il peut donc être difficile pour les fabricants de changer de fournisseur ou pour les clients de passer d'un modèle de VE à un autre. Pour relever ces défis, il faudra un effort concerté des parties prenantes tout au long de la chaîne de fourniture des VE, notamment les constructeurs automobiles, les fabricants de batteries, les sociétés d'exploration et les gouvernements.

C'est pourquoi Easee, le producteur norvégien, représente une véritable solution, car cette station de recharge pour voitures électriques est l'une des plus rares produites en Europe. Cela permet de réduire l'impact environnemental et la dépendance à l'égard de l'Extrême-Orient et des pays asiatiques.

7 janvier 2023

Le filet de sécurité de l'Etat

En avril 2017, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté une révision bipartite du code de la faillite, qui accélérerait la résolution des intermédiaires correctement structurés. Cette colonne examine la nouvelle loi de 2017 sur la faillite des institutions financières et comment elle s'intègre au mécanisme Dodd-Frank existant. En augmentant les chances d'une résolution efficace, la loi (en complément de Dodd-Frank) renforce la crédibilité du régime américain. Cependant, en l'absence d'une disposition de type fonds de liquidation ordonnée pour un financement gouvernemental temporaire, les investisseurs et les régulateurs étrangers s'attendront à ce qu'un futur gouvernement américain réintroduise un mécanisme de sauvetage ad hoc lorsqu'il sera inévitablement nécessaire.
Franchement, s'il nous restait une solution basée uniquement sur le code de la faillite aux États-Unis, ce serait inquiétant... Nous devrions nous demander si nous pensons vraiment qu'il existe un mécanisme de résolution là-dedans qui... a ce dont il a besoin pour être efficace. ”
La faillite de Lehman le 15 septembre 2008 a marqué la phase la plus intense de la crise mondiale de 2007-2009, alimentant une ruée sur un large éventail d'intermédiaires. Suite à l'approbation par le Congrès du financement du Troubled Asset Relief Program (TARP) qui a été principalement utilisé pour recapitaliser les entreprises financières américaines, le mantra des régulateurs américains est devenu… nous ne retirerons pas un Lehman ».1 Par la suite, pour s'assurer qu'une autre grande institution ne échouent, les décideurs politiques ont choisi les renflouements pour contenir la crise. Par conséquent, nous avons encore aujourd'hui des intermédiaires qui sont trop grands pour faire faillite.
L'expérience de l'automne 2008 a convaincu de nombreux observateurs de la nécessité d'un régime de résolution robuste dans lequel les mastodontes financiers pourraient être réorganisés rapidement sans risque de contagion ou de crise. La question était, et demeure, comment le faire. Dodd-Frank a fourni une réponse à deux volets : la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) s'appuierait d'abord sur le code de la faillite (Titre I) ; et deuxièmement, sur une résolution financée temporairement (si nécessaire) par des ressources gouvernementales (Titre II). Le deuxième élément est communément appelé Orderly Liquidation Authority (OLA), qui est financé par le Orderly Liquidation Fund (OLF).
En réponse au mécontentement face à certaines parties de cette solution, le Congrès américain et le président travaillent sur des améliorations. Le mois dernier, la Chambre a adopté une révision bipartite du code de la faillite (H.R. 1667 Financial Institutions Bankruptcy Act of 2017, ou FIBA) qui accélérerait la résolution des intermédiaires adéquatement structurés. Plus tôt cette année, le président Trump a ordonné un examen du Trésor de l'OLA, craignant que l'autorisation de l'OLF d'utiliser les fonds publics n'encourage une prise de risque excessive par les créanciers, les contreparties et les actionnaires des sociétés financières » (Maison Blanche 2017).
Dans cette colonne, nous considérons la FIBA ​​et comment elle s'intègre au mécanisme Dodd-Frank existant. Pour résumer, la FIBA ​​renforce le premier élément de Dodd-Frank - rendre crédible son recours au code de la faillite. Cependant, il ne remplace pas les éléments essentiels du second : (1) le pouvoir d'utiliser le financement public temporaire (OLF) ; et (2) la capacité de travailler directement avec les régulateurs étrangers dans des cas (comme Lehman) impliquant des opérations étendues à l'étranger.
Un peu de contexte
Commençons par un peu de contexte sur les faillites aux États-Unis. La figure 1 montre qu'au moins six des dix principales faillites aux États-Unis (classées par actifs pré-faillite) étaient celles d'intermédiaires financiers. La faillite de Lehman, pour laquelle les procédures judiciaires sont toujours en cours, se distingue par sa taille, sa complexité et sa nature internationale - elle était plus importante que les cinq suivantes réunies. Sans surprise, les faillites entraînent souvent des pertes importantes pour les créanciers - après plus de huit ans, les détenteurs d'obligations senior de Lehman ont récupéré environ 42 cents par dollar (Wilmington Trust 2017).
Figure 1 Les dix principales faillites d'entreprises aux États-Unis par actifs avant la faillite (milliards de dollars)
Dans le cas d'un intermédiaire systémique comme Lehman, le problème bien connu de la procédure de redressement judiciaire standard ("Chapitre 11") est qu'elle prend beaucoup trop de temps. Les courses se transforment presque immédiatement en panique, de sorte que la défaillance d'un intermédiaire peut se propager aux autres en un clin d'œil.2
Révision du code de la faillite
Pendant des années, des universitaires spécialistes du droit de la faillite ont travaillé sur une révision du code qui permettrait la résolution rapide des grands intermédiaires financiers complexes (LCFI). Appelée « chapitre 14 », leur solution suppose que les institutions auront à la fois une structure juridique et une structure de capital appropriées. Par exemple, les versions révisées du chapitre 14 sont conçues pour les grandes institutions financières complexes (LCFI) qui sont organisées comme une opération en étoile sous l'égide d'une société financière holding (FHC) et qui ont suffisamment de dette à long terme et subordonnée qui peuvent être amorties pour recapitaliser l'institution au cours du processus.3
L'idée du chapitre 14, désormais intégrée à la FIBA, repose sur des juges de faillite spécialisés pour entreprendre la réorganisation d'une LCFI au cours d'un week-end. La clé de ce système est sa focalisation sur le FHC. Cela permet une seule procédure judiciaire nationale, laissant toutes les filiales continuer à fonctionner (contrairement aux dizaines de procédures pour Lehman et ses filiales) (Miller et Horwitz 2013). Pourvu que le processus soit rapide, bien géré et crédible, les avantages d'une procédure de faillite sont substantiels. Le fait qu'ils soient fondés sur des décennies de décisions de justice sur les droits de propriété en vertu du code des faillites les rend prévisibles. Et, puisqu'il s'agit de procédures judiciaires, elles seraient clairement conformes à l'État de droit.
Plusieurs développements récents rendent une approche de résolution de la faillite du chapitre 14 plus réalisable qu'elle ne l'aurait été il y a dix ans. Les plus importantes sont les exigences selon lesquelles les LCFI doivent créer des «testaments biologiques» et émettre des montants importants de dettes à long terme non garanties. Sur la première, Adler et Philippon (2017) soutiennent que les testaments de vie, qui obligent les intermédiaires systémiques à détailler comment ils peuvent être résolus rapidement et en toute sécurité, peuvent être des guides utiles pour la résolution s'ils précisent comment la dette à long terme doit être utilisée pour recapitaliser un intermédiaire insolvable. À cela s'ajoute l'exigence de capital total absorbant les pertes (TLAC) (Tarullo 2016). En décembre 2016, le Federal Reserve Board a mis en place une règle obligeant les intermédiaires systémiques à émettre des dettes à long terme et subordonnées qui, associées à des actions ordinaires, créeraient une capacité minimale d'absorption des pertes égale à 18 % des actifs pondérés en fonction des risques ou à 7,5 % du total. des atouts.
La stratégie actuelle de la FDIC (sous Dodd-Frank) pour résoudre un intermédiaire systémique ressemble étroitement à l'approche du chapitre 14 incarnée par la FIBA. Appelé « point d'entrée unique » (SPOE), le mécanisme de la FDIC est également destiné à achever la réorganisation en un week-end et est conçu pour fonctionner par l'intermédiaire de la FHC, permettant des opérations ininterrompues des filiales (Federal Deposit Insurance Corporation 2013).
Comparaison de Dodd-Frank, chapitre 14 et FIBA
Une différence entre les deux méthodes est que, en se concentrant sur les processus judiciaires, le chapitre 14 restreint le pouvoir discrétionnaire de la réglementation. Dans l'état actuel des choses, Dodd-Frank permet à la FDIC de favoriser un créancier par rapport à un autre (sous réserve qu'aucun créancier ne soit moins bien loti que dans une faillite standard du chapitre 11). Certaines personnes ont fait valoir que le pouvoir de la FDIC de fournir à certains créanciers plus de fonds qu'ils n'en recevraient en cas de faillite ajoute de l'incertitude au processus et diminue la discipline efficace de la contrepartie dans des conditions normales (par exemple, Taylor 2017).
Cela nous amène à notre première conclusion : dans la mesure du possible, le transfert du processus de résolution de la FDIC aux tribunaux présente des avantages significatifs.
Mais Dodd-Frank fait plus que la FIBA ​​: il a également créé l'OLA et l'OLF. En ce sens, la FIBA ​​complète plutôt qu'elle ne remplace Dodd-Frank. Ce qui distingue le plus Dodd-Frank d'un pur mécanisme du chapitre 14 est l'OLF - la disponibilité d'un financement gouvernemental temporaire. Aucun intermédiaire, à l'exception d'un intermédiaire financé à 100 % sur fonds propres, n'aura une capacité adéquate d'absorption des pertes dans toutes les circonstances possibles. Comme le soutiennent Adler et Philippon, la solution la plus simple consiste à disposer d'un filet de sécurité gouvernemental temporaire qui agit à peu près comme le financement du « débiteur exploitant » (DIP) fonctionne dans les procédures de faillite ordinaires.
Le financement DIP est souvent un élément essentiel d'une réorganisation d'entreprise américaine. Il donne au juge de la faillite le pouvoir d'autoriser l'entreprise restructurée à emprunter d'une manière qui subordonne les créances des créanciers antérieurs. Un prêt DIP peut augmenter la valeur de recouvrement éventuelle pour les créanciers antérieurs en permettant à l'entreprise de continuer à fonctionner et de réaliser des bénéfices. Mais les prêts DIP sont généralement faibles : selon une analyse récente, le financement DIP commercial (non gouvernemental) a culminé en 2009 à 22,5 milliards de dollars, et représentait environ la moitié de ce montant en 2014. Il est important de noter que le plus gros prêt commercial DIP que nous ayons obtenu lors d'une recherche en ligne limitée n'était que de 10 milliards de dollars, soit une fraction de la perte de valeur marchande de 54 milliards de dollars par rapport au livre lorsque la faillite de Lehman a commencé.4
Ce décalage entre la disponibilité du financement privé du DIP et les pertes potentielles d'un mastodonte financier sous-estime sérieusement les arguments en faveur d'un financement gouvernemental temporaire pour rendre la résolution crédible. Lors d'une crise financière, plusieurs intermédiaires systémiques peuvent nécessiter une résolution rapide en même temps. Précisément à un tel moment, le financement DIP privé est susceptible de se réduire - les prêteurs habituels sont soit eux-mêmes systémiques, soit (comme les fonds spéculatifs à effet de levier) dépendants pour leur propre financement d'intermédiaires systémiques.
Le financement temporaire du DIP du gouvernement est, en fait, une forme d'assurance contre les catastrophes. Limiter cette assurance catastrophe - et l'aléa moral qui en résulte - exige que nous imposions des exigences strictes d'auto-assurance aux LCFI (sous la forme de fonds propres élevés et de seuils TLAC). Cela constitue la « franchise » des investisseurs privés et des contreparties en cas de crise. En tant qu'assurance contre les catastrophes, le financement DIP du gouvernement est analogue au rôle de la banque centrale en tant que prêteur en dernier ressort et au rôle du gouvernement en tant qu'assureur des dépôts. Dans aucun de ces cas, un groupe privé ne disposerait de ressources suffisantes en cas de crise. Ainsi, à moins que nous ne limitions la taille des intermédiaires, le gouvernement est un élément essentiel de tout mécanisme de résolution pouvant nécessiter des fonds DIP.
Alors que l'examen ordonné par le président Trump met en évidence la perte de discipline de marché due à la disponibilité de financements publics, certaines formes d'aléa moral sont tout simplement inévitables. Par exemple, l'absence d'un système de résolution crédible crée également un aléa moral : à savoir, la probabilité qu'un futur gouvernement confronté à une crise adopte un plan de sauvetage tout comme le gouvernement américain l'a fait avec le TARP en 2008. En conséquence, nous considérons que la réglementation (en particulier l'augmentation des fonds propres exigences) et la supervision en tant qu'outils nécessaires pour surmonter l'aléa moral de l'OLF. Comme la banque centrale et le fonds d'assurance-dépôts, l'OLF lui-même est un élément essentiel de tout cadre politique visant à assurer la stabilité financière.
L'importance d'un régime crédible
L'autre différence essentielle entre le chapitre 14 et la LLO réside dans l'attitude des régulateurs étrangers. Le danger est que, sans confiance dans le processus de résolution américain et sans la coopération d'un régulateur américain autorisé, ils peuvent préférer cantonner les actifs dans leurs juridictions (par exemple Carmassi et Herring 2015). En 2010, la Banque d'Angleterre et la FDIC ont approuvé un protocole d'accord visant à renforcer la confiance mutuelle au sujet de la résolution et à limiter l'incitation à saisir localement des actifs qui faciliteraient autrement une résolution mondiale juste et ordonnée (Banque d'Angleterre et Federal Deposit Insurance Corporation 2010). La perte de cette confiance et de cette coopération pourrait entraîner une course entre les régulateurs pour s'emparer des actifs, ce qui compromettrait une planification efficace du capital et une éventuelle réorganisation, précisément le contraire de ce qu'une procédure de mise en faillite crédible vise à réaliser.
Ainsi, comme le suggèrent les citations au début de ce commentaire, les régulateurs étrangers ont besoin d'être rassurés quant à la crédibilité du système de résolution américain en évolution. De notre point de vue, en augmentant les chances d'une résolution efficace, la FIBA ​​(en complément de Dodd-Frank) renforce la crédibilité du régime américain. Au fil du temps, les régulateurs étrangers peuvent également être rassurés que le mécanisme du chapitre 14 est similaire à la stratégie SPOE de la FDIC, qu'ils ont saluée. Dans les deux cas, la crédibilité du régime dépend de la présence de testaments de vie et d'un capital suffisant pour absorber les pertes.
En fin de compte, cependant, ni les investisseurs ni les régulateurs étrangers n'auront confiance dans un régime de résolution dépourvu d'une disposition de type OLF pour un financement gouvernemental temporaire. En son absence, ils s'attendront à ce qu'un futur gouvernement américain réintroduise un mécanisme de sauvetage ad hoc lorsqu'il sera inévitablement nécessaire. De ce fait, supprimer l'OLF ne limiterait pas le too big to fail ni n'empêcherait la prise de risque excessive qu'il alimente.

26 septembre 2022

Erythrée: Un Meeting de paix

Après l'autosuffisance de la gestion coloniale italienne en 1941 et 10 ans de gestion administrative au Royaume-Uni, l'ONU a créé l'Érythrée pour un emplacement autonome à l'intérieur de la fédération éthiopienne en 1952. Toute l'annexion de l'Érythrée par l'Éthiopie comme une région plusieurs années à l'avenir a stimulé une les 30 années civiles brutales ont des difficultés d'autosuffisance qui ont pris fin en 1991, hôtel séminaire les rebelles érythréens ayant conquis les causes du gouvernement fédéral. Les Érythréens ont massivement accepté la liberté lors du référendum de 1993. ISAIAS Afwerki est le seul dirigeant de l'Érythrée compte tenu de cette indépendance; sa ligne directrice, surtout depuis 2001, est très autocratique et répressive. Son gouvernement a établi une société moderne très militarisée en poursuivant un plan impopulaire de conscription obligatoire en assistance nationale - répartie entre les forces armées et les services civils - d'une durée indéterminée. Une bataille frontalière de deux mois et demi avec l'Éthiopie qui a éclaté en 1998 s'est terminée sous les auspices des Nations Unies en décembre 2000. Une procédure de maintien de la paix des Nations Unies a été fondée qui a observé une zone de sécurité à court terme de 25 km de large. La Commission de délimitation de l'Érythrée et de l'Éthiopie (EEBC) mise au point en avril 2003 a été chargée de "délimiter et délimiter le bord des traités coloniaux en fonction des traités coloniaux pertinents (1900, 1902 et 1908) et des règles internationales applicables". L'EEBC, le 30 décembre 2007, a légèrement délimité la frontière, déterminant cette ville de Badme en Érythrée, indépendamment des efforts de l'Éthiopie depuis le moment de votre conflit de 1998-2000. L'Érythrée a été catégorique sur la façon dont l'ONU a mis fin à sa mission de maintien de la paix le 31 juillet 2008. Plus de 10 ans d'une impasse tendue «pas de paix, pas de guerre» ont pris fin en 2018 une fois que le meilleur ministre éthiopien récemment élu a approuvé le jugement de 2007 de l'EEBC, ainsi que le deux endroits ont approuvé des déclarations de sérénité et d'amitié en juillet et septembre. Après l'accord de sérénité de juillet 2018 avec l'Éthiopie, les dirigeants érythréens se sont engagés dans une intense diplomatie à travers la Corne de l'Afrique, renforçant la paix, la sécurité et la collaboration locales, en plus de favoriser les rapprochements entre autorités gouvernementales et équipes d'opposition. En décembre 2018, le Conseil de stabilité des Nations Unies a levé un embargo sur les mains qui avait été imposé à l'Érythrée depuis 2009, après que le Groupe de suivi des Nations Unies sur la Somalie et l'Érythrée eut noté qu'il n'avait pas trouvé récemment de preuve de l'assistance érythréenne à Al-Shabaab.

2 septembre 2022

Quand on parle de mafia en Sicile

S'il s'agissait d'une entreprise, la mafia serait l'une des plus prospères d'Italie et l'une des plus importantes d'Europe. Mais comment est-il devenu si puissant ? Cette colonne soutient qu'elle a commencé avec le contrôle du commerce international du citron au 19e siècle.
La mafia italienne peut être considérée comme l'une des entreprises les plus importantes et les plus prospères d'Italie. Dans l'un des derniers rapports du ministre italien de l'intérieur, il a été estimé que les revenus du seul secteur informel lié à la mafia s'élèvent à près de 180 milliards d'euros. En termes de PIB, les revenus des entreprises liées à la mafia représentent près de 12 % du PIB italien total et sont égaux à la somme des PIB de l'Estonie, de la Croatie, de la Roumanie et de la Slovénie (Ruffolo et al. 2010). À ce jour, la mafia italienne est la forme de crime organisé la plus performante en Europe et comparable aux organisations criminelles chinoises, japonaises, russes et sud-américaines en termes d'activité.
Compte tenu de la pertinence économique et sociale de la question, il est naturel de se demander pourquoi ces formes de criminalité organisée se développent et quels facteurs expliquent la variation interrégionale de la mafia. Des explications à la fois institutionnelles et historiques ont été proposées dans la littérature. Fiorentini (1999), Grossman (1995) et Skaperdas (2001) se concentrent sur la faiblesse des institutions, la prédation et l'application des droits de propriété. D'autre part, en ce qui concerne la mafia sicilienne, Villari (1875), Sonnino et Franchetti (1877) et Colajani (1885) se concentrent sur l'héritage du féodalisme, le développement du latifundisme et une perte de capital social et de confiance publique.
Même si la littérature ci-dessus fournit des explications plausibles sur l'origine du crime organisé, il est encore difficile de comprendre pourquoi nous observons une énorme variation entre les régions connaissant des conditions très similaires. Les formes organisées de criminalité n'apparaissent normalement que dans un petit nombre de localités et s'étendent ensuite à toute la région. Il est donc important de comprendre ce qui est spécifique à ces quelques localités où la mafia apparaît.
Dans un nouvel article (Dimico et al. 2012), nous essayons d'expliquer une telle variation de la mafia dans les villages de Sicile en utilisant une enquête parlementaire sur les conditions économiques, sociales et morales des paysans siciliens en 1886. Notre hypothèse est que la La variation de la présence de la mafia dépend du développement de l'industrie du citron en Sicile. Nous soutenons que la Sicile avait une position dominante sur le marché international du citron qui était le résultat de barrières à l'entrée liées aux exigences climatiques particulières pour la végétation des citronniers. Ces conditions climatiques particulières requises par la plante ont fourni des variations entre les pays et les villages susceptibles de produire des citrons, ce qui a entraîné une position dominante naturelle pour les pays de la Méditerranée, en particulier pour la Sicile. La position dominante, associée à une augmentation de la demande internationale après le 19e siècle (lorsque Lind a prouvé l'effet bénéfique des citrons dans le traitement du scorbut), a fourni d'énormes profits associés au secteur que la mafia utilisait systématiquement pour extorquer en échange d'une protection qui pourrait pas être fournis par l'État. Nous considérons ces profits provenant de structures de marché imparfaites comme une condition naturelle du développement de la mafia.
Le tableau 1 rapporte la répartition des citronniers dans le sud de l'Italie en 1898. Le nombre total d'arbres en Sicile s'élève à près de 70% de tous les arbres en Italie, ce qui confère à la Sicile une position dominante nationale dans l'industrie.
Compte tenu de l'ampleur de la production et de la demande internationale de citrons, le secteur était d'une importance stratégique pour l'économie sicilienne locale. Ceci est illustré dans le tableau 3, où nous rapportons des statistiques descriptives pour les marchandises les plus importantes exportées, la quantité et les revenus du port de Messine en 1850. Les revenus des agrumes et des produits dérivés sont presque égaux à 9,2 millions de lires, représentant près de 42,4% du total des recettes d'exportation. Compte tenu des profits importants associés au secteur, la mafia pourrait extorquer une partie de ces profits en échange d'une protection.
Nous recueillons des données au niveau de la ville pour toute l'île à partir de l'enquête Damiani (1886). Cette enquête faisait partie d'une enquête plus large, approuvée en mars 1877 et proposée par Stefano Jacini, qui visait à évaluer les conditions du secteur agricole et les conditions de la paysannerie dans chaque région d'Italie. L'enquête Damiani représente l'une des premières et des plus importantes sources primaires sur les conditions économiques et sociales de la Sicile dans les années 1880 et fournit des informations précieuses sur le type de cultures produites, la charge fiscale, les salaires, les relations entre paysans et propriétaires, la lubricité et la religiosité des peuple, la corruption du clergé, l'État de droit et la criminalité. En utilisant cette source, nous codons des variables pour la présence de la mafia, le type de cultures produites, l'échelle de la plantation, l'état de droit et d'autres variables importantes et constatons que la présence de la mafia est fortement associée à la production de citrons. Le tableau 4 rapporte la corrélation par paires, qui montre que la mafia est positivement corrélée avec les agrumes (corrélation de 0,39), avec les plantations à grande échelle (corrélation de 0,25) et avec l'efficacité de la politique de fractionnement (corrélation de 0,26), comme l'a soutenu Bandiera (2003 ). Nous effectuons également une analyse de régression plus détaillée, en utilisant les estimateurs Probit, OLS et IV et la relation entre la mafia et la production de citrons est largement confirmée.
Conclusion
Contrairement aux travaux existants qui mettent l'accent sur les facteurs institutionnels et historiques, cette étude analyse l'importance de la présence de coûts fixes comme source d'imperfections du marché et de profits très élevés dans certaines villes. Nous soutenons que la production d'oranges et de citrons était associée à une forte demande internationale ainsi qu'à des coûts fixes substantiels à la fin des années 1800. Cette rentabilité, combinée à un vide généralisé des institutions, a fourni un terreau idéal pour une mafia assurant une protection privée aux producteurs de citron.

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